La vie continue (1)
Depuis quelques temps, Tarquinet l'aîné se balance
parfois en regardant la télé. Un mouvement
lancinant d'avant en arrière. Et puis ses yeux se perdent
dans le vague quand on parle de Papa.
Lundi-matin, sur le perron de l'école, j'ai vu la panique
l'envahir et ses mains me saisir me suppliant de ne pas le laisser.
J'ai mis un quart d'heure à défaire ses petits
doigts de mon cou mais je ne suis pas parvenue à faire taire
ses pleurs.
Ce soir, Tarquinet m'a dit que oui, il voulait bien retourner chez le
pédopsychiatre
et que oui, il voulait le voir seul, sans sa sœur...
« Oui mon chéri » j'appellerai demain
à la première heure.
C'est ce que Veuve Tarquine a écrit le 16/06/2005
Les Tarquinioles
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Commentaires
Courage fiston, la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille mais ta mère mène la barque avec un sixième sens capable de vous sortir tous les 4 des pires tempêtes.
Pas d'accord avec Olivier !
Tu n'es pas dans la tête de ce jeune garçon.
Qu'est-ce que tu peux bien savoir sur la façon dont "Tarquinet l'ainé" (Tarquinet l'aimé ?) gère le deuil de son papa ?
Quant à Maman Tarquine, je suis persuadé du fond du coeur qu'elle fait ce qu'elle estime le mieux pour ses enfants chéris.
Peut être qu'au fond de lui, Tarquinet a des choses qu'il ne sait ou ne peut pas exprimer.
Alors non, il ne s'agit pas d'une affaire de courage.
Mais une affaire d'écoute et de dialogues, certainement.
@ Fred > Loin de moi l'idée de me mettre "dans la tête de ce jeune garçon". Je voulais simplement lui dire qu'il avait une maman formidable et que dans sa détresse il pouvait compter sur elle. Ce qu'il sait déjà.
Je respars sur la pointe des pieds...
J'espere que je ne vais pas dire de betises cette fois, sinon je partirais moi aussi sur la pointe des pieds ;-)
Je voulais juste souligner a quel points les mamans arrivent a se tirer des pires embrouilles parfois, et trouver en elles-meme des ressources incroyables. Le nombre de fois ou on se demande: "mais comment elles font ?". Veuve Tarquine en est un bon exemple.
Voila ce que j'avais sur le coeur.
Oui, parler fait toujours du bien. J'espere qu'il ira bien.
Ah le pédo-psy ... s'y songe aussi pour aider ma p'tite fille.
Mais je n'arrive pas encore à me décider. Ca fait son petit bonhomme de chemin dans ma tête :-)
Tarquine, la souffrance d'un enfant est insupportable ... si je peux aider ne serait ce que d'un millième de millimètre je le ferai sans hésiter ... Je sais que la meilleure facon d'aider ses enfants c'est d'etre fort pour eux. Lache pas :)
Cloporte : tant que Calixto n'a pas vu ce billet, nous avons tous ici une chance ... Après ca sera fini, il ne restera plus qu'à fuir ;-)
Calixto : xxxx ;-)
Coeur de maman en morceaux devant la détresse de ses enfants. De tout coeur avec vous.
Surprenant de lire cette semaine ce que j'ai vécu la même semaine et la précédente, pour des raisons similaires, quoique très distinctes.
Sauf que je n'ai pas pu résister à laisser sur place et je "nous" ai finalement autorisé une 1/2 journée buissonnière qui nous a fait le plus grand bien. Ces moments là ne peuvent être vécu seuls, chacun dans son coin, face à sa solitude. Cela semble évident. Quant à savoir "qui" doit accompagner/écouter, peu importe, du moment que c'est un temps "de qualité" passé avec ce tiers.
Je commente assez peu votre blog, VT, il me renvoie trop à mon actualité pour que j'ai envie d'y mettre mon grain de sel. N'y voyez rien de mal à ça. J'y trouve parfois des formes de réponses proches des miennes. Je regrette de ne pas savoir vous être utile en retour. La difficulté est que l'adulte ne peut guère se permettre de ne pas répondre "adéquatement" (enfin, presque. Faut surtout rester attentif, mais la situation l'impose d'elle-même, et cela se met en place tout seul la plupart du temps). Bien à vous